Résumé du WE dernier, 3ème jour: volcan Osorno et les cascades de Petrohué

      Enfin le jour que j'attendais: celui de la rando! Pas de chance, c'est aussi le jour qu'a choisi le temps pour nous jouer des tours: pluie, brouillard et nuages bas au programme. On ne va pas s'en faire pour si peu!

      En route, voici le paysage, de grandes prairies verdoyantes avec des espèces de vaches normandes, et des petites églises en bois (nous ne sommes pas si loins de Chiloé!).

      Nous nous trouvons dans un paysage tout brumeux et partons à l'attaque du sentier du Solitario (6km de route puis 6km de sentier). Avant de partir, un garde forestier nous met en garde contre les pumas... ça promet!! :-O Mais ce sont d'abord deux chiens qui nous suivent (nous devancent, même!). Ils ont pas l'air méchants alors ça va. (en face, le volcan Osorno)

       Par contre, le 3ème chien qui arrive en grognant et en bavant ça le fait beaucoup moins!! On marchera avec précaution en l'évitant en attendant qu'une voiture passe. Une voiture est passée et nous les a semé, ouf, on a pu continuer plus sereinement. Juste après être rentrées sur le sentier (et profitant d'une interruption momentanée de la pluie), petite pause pique-nique et photos, dans un décor assez mystérieux.

      Le sentier continue en sous-bois et puis d'un coup s'ouvre sur une sorte de vaste no-man's land: une ancienne coulée de lave (qui date apparemment de 1869)! Pour ce passage-là, le garde-forestier nous avait dit de bien faire gaffe aux balises sur les rochers, souvent cachés dans les nuages bas.

      Je suis très impressionnée par ce paysage, et nous restons un bon moment au milieu de ce "nulle part". J'ai l'impression que le ciel se reflète dans le sol (ou peut-être est-ce l'inverse?). Sur ce sol couleur d'orage aux pierres noires et rouges, les rares plantes vertes ressortent de manière très vive. On prend l'eau, mais on ne s'en lasse pas et on prend mille photos du volcan Osorno (mais n'en voici qu'une seule, et ce pendant le moment le plus ensoleillé de la journée!).

      En poussant la balade un peu plus loin (et en prenant encore un peu plus l'eau...), nous arrivons aux cascades de Petrohué, aux eaux turquoises et transparentes. Ca change du Rio Mapocho de Santiago... Manuel, un de mes responsables, m'avait d'ailleurs demandé lors d'une de nos premières entrevues si son discours était pour moi aussi clair que le Rio Mapocho, lol! (au début j'avais beaucoup de mal à le suivre!)

Retour à l'hospedaje de Puerto Varas avec le dernier bus du coin chopé in extremis!